Liesa Van der Aa, des boucles etc.

Elle parle toute seule. C’est étrange…

De la Belgique, Anvers, plus précisément, Liesa Van der Aa, pourrait être la petite fille de Laurie Anderson, Ô Superwoman … Elle débute sa carrière en faisant des boucles à son violon début 2010.
Liesa, chers amis belges vous la connaissez peut-être car elle est aussi comédienne, connue pour son rôle dans la série télé, Zingaburia…

Frappadingue … Elle est aussi, metteuse en scène pour le théâtre et réalisatrice de films.
Mais c’est sa musique qui nous intéresse … Son histoire commence donc avec un violon, un instrument qu’elle triture seule avec des pédales et des boucles qui la mènera jusqu’à l’Olympia en première partie d’Arno, en 2015 avec un triple album concept inspiré du mythe égyptien de la pesée du cœur.

Bon, elle fait aussi des reprises, Dalida par exemple avec le fameux titre  » Paroles, paroles », des version étranges et mash up des chansons comme cette version très personnelle du « Night clubbing » d’ Iggy Pop, 8 minutes de variation autour du thème avec une petite surprise au milieu ….

Liesa Van der Aa, vous l’aurez compris ne fait pas des chansons formatées et scolaires pour passer à la radio. Elle cherche, elle pourchasse le concept, creuse dans les sons pour les sculpter à son image. Pour son nouvel album, elle étire les chansons, les déstructure, emmène la funk dans l’espace, s’invente une alter égo : Easy Alice.

Alors, ce n’est pas nouveau d’inventer un personnage pour imaginer plus loin que soi-même, David Bowie l’avait fait en son temps avec Ziggy Stardust , Madonna aussi dans une certaine mesure, ça permet de raconter des histoires moins sages.

Son alter égo, c’est donc, Easy Alice, une bad girl qui fait de la moto, garçonne qui n’a peur de personne. Ses musiciens en parle, en disant, Alice, c’est une très bizarre Kafka au féminin avec beaucoup de problèmes …Bon alors vous me direz, c’est bien trop compliqué, mais, non, il y a même un single, qui sait rester simple, Melody, un titre très Prince, bon, Prince en soucoupe volante sous acide, mais bon, pour moi, c’est un tube. Liesa Van der Aa.

La vie d’Easy Alice, ce n’est donc pas qu’un disque, c’est aussi un film, en tournage en ce moment même. C’est ça la singularité de ce disque, les chansons sont emplies de dialogues et de rebondissements, on ne s’y ennuie jamais.

Du collage, du découpage.
On y trouve même la recette de la crème glacée. Je vous le disais, pas de morceaux courts.
Environ 7 à 9 minutes par chanson. Une richesse incroyable de détails.
Liesa Van der Aa Easy Alice, sortie le 28 février.

http://www.liesavanderaa.be

1 Commentaire

  1. Bonjour chère Backeuse To Backeuse, Blonde Platineuse, ParJupiterienne et surtout mère.
    Je viens de tout bien lire l’article en entier, je tacherai de découvrir plus avant sa musique (j’avais du en rester à ses passages sur inter en 2012) tant vous nous en donnez l’envie ici : faut dire « Anvers », « Lorie Anderson », « Bowie » (d’ailleurs son visage – du moins sur ces quelques clichés – ressemble vraiment à l’époque glam de Bowie dans son androgynie), « Iggy Pop », première partie d’Arno. Merci de nous faire partager ta passion de cette artiste. Bises, bien à vous erwan.

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