Premier album solo

David Sztanke … Insomnies voyageuses …

Rêveries … 

Un voyage imaginaire en Inde, qui débute la veille du départ et se termine, le jour J. Une belle histoire de  tourista. 

Sortie le 11.10.19
Air India

David, je l’ai connu, tout jeune, à l’époque où il s’appelait comme le personnage au palmier sur la tête des Simpsons : Tahiti Boy. Il revenait des Etats Unis, New York, plus précisément, il faisait de la folk très améliorée et teintée de psychédélisme avec des musiciens de la crème de la crème du genre …

Il était déjà un peu perché…

Virtuose déjà, David Sztanke et amoureux du groupe brésilien, des années 60, Os Mutantes…

Et comme le hasard n’existe pas… Alors que je rencontrais David, sur Radio Nova, je me liais d’amitié avec le chanteur vétéran du groupe, Sergio Dias ( j’étais moi-même fan d’Os Mutantes ). Alors pour me la péter un peu, je proposais à David de le contacter de ma part… David émerveillé écrivait donc, au Paul McCartney brésilien : Sergio Dias.

Et miracle ! Sergio tombe immédiatement sous le charme de David ( il a du goût ce monsieur ). Ensemble, ils écrivent un album sous le nom de We are the lilies, un projet tellement chouette que miracle encore, toutes sortes de vedettes se pressent pour y participer…

David reçoit des mails et des coups de fil en masse … dont un de Jane Birkin et même de Iggy Pop…Un conte de fée psyché…

Un conte de fée qui se poursuit avec des concerts. Ô joie ! Du live chez nous, pour We are the Lilies avec dans le rôle d’Iggy Pop, Hugh Coltman …

Mais, assez de nostalgie !

Après tout cela, David Sztanke compose pour le cinéma notamment les B.O de films de Quentin Dupieux, Mr Oizo …

Et le voilà de retour avec un disque pour la première fois en son nom, David Sztanke , Air India. Un album savant, très référencé, orchestré qui ne raconte pas son voyage en Inde, mais la nuit d’insomnie qui précède son départ, tous les films qu’il se raconte avant de quitter son lit …

 

C’est délirant ! Les chansons s’appellent : le temple, la fatigue et la chaleur, le train, le guide, Pondichéry nuit … Des plages majoritairement instrumentales, une B.O amusée de ses angoisses nocturnes …

Les morceaux d’Air India sont à géométrie variable, avec des interludes et des solos, de l’orchestration et des bruitages, une bande son de film d’auteur à patte d’eph.

Un très bon disque d’Octobre pour s’évader des jours qui raccourcissent…

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *