Debout sur le zinc ! Je voudrais pas crever !
“Debout sur le zinc” réveille l’âme de Boris Vian…
La mort plane, tout autour de nous, pas avec tristesse, non !
Vian, ne fait pas dans la sensiblerie, non, la mort tournoie en faisant de petits rots, pour nous ramener à la raison : nous ne sommes que de petites choses éphémères.
Il était fort Bison Ravi, il a tout inventé, la chanson moderne, le rock, le féminisme, le snobisme…Vous saviez qu’il a fait de la radio ?
Un émission digne du futur internet, qui présente la scène Jazz Parisienne d’après guerre, en anglais pour le public américain…
Quelle lucidité sur le monde étriqué de la France élitiste à deux balles…
Boris Vian, est mort le 23 juin 1959, à 39 ans, il est donc né, il y a presque 100 ans …
Il fut écrivain, poète, parolier, chanteur, trompettiste, journaliste, scénariste, traducteur, conférencier, acteur, peintre et ingénieur.
A l’origine, d’une certaine idée de la chanson française, moderne et ingénieuse, comme on peut l’entendre sur ce disque de “Debout sur Le zinc”, avec des inédits et des classiques, enregistrés sous la houlette de Françoise Canetti, la fille du père des Trois Baudets, Jacques Canetti, le patron du théâtre de la chanson.
Et il y a tout ça, dans ce disque de musiciens, deux décennies debout sur les planches, une exigence sans compromis, cherchant toujours le son juste plutôt que l’approbation du plus grand nombre….
Debout sur le Zinc a choisi des chansons écrites entre 1951 et 1958, une époque de censure et de libération sexuelle, de rock et de changement de société.
On boit, on baise, on cherche son bonheur où on peut, quitte à inventer des mots et des idées nouvelles comme :
La guerre c’est nul et le mariage, encore pire ….
Debout sur le Zinc, c’est sorti le 13 Septembre…
j’adore !!! Ne vous mariez pas les filles !